Ce matin, j'ai été interpellé au Parlement par le député Serge de Patoul (MR-FDF). Celui-ci me demandait en substance de ne plus financer la construction et/ou la rénovation d'installation sportives, si celles-ci dans leur cafeteria proposait de l'alcool à ceux qui les fréquentent, dénonçant les 3èmes mi-temps trop arrosées. M. de Patoul propose que l'on ne serve plus dans les cafeterias des clubs sportifs qu'une seule boisson alcoolisée par heure. Voici la réponse que je lui ai fournie..
Réponse à l'interpellation
Monsieur le Député,
Chers collègues,
M. de Patoul, vous êtes en effet bien informé, la Commission communautaire française finance partiellement des projets d'infrastructures sportives. Et dans ce cadre, il est effectivement prévu un financement de locaux indispensables à la pratique du sport à savoir les vestiaires, les douches, l'accueil et l'espace de convivialité.
Pour les cafeterias et les buvettes, la Communauté française en son temps, et la Cocof en collaboration avec la Région Bruxelloise aujourd'hui, appliquent une règle forfaitaire : le financement afférant à ces espaces ne peut dépasser un tiers de la dépense totale et le montant est plafonné à 49.500€ hors TVA, s'il s'agit de construction, et à 37.180€ hors TVA s'il s'agit de rénovation.
Si je vous entends bien, vous désignez les cafeterias des clubs sportifs comme des espaces de débauche et d'incitation à l'alcoolisme. Je me demande si vous avez jamais fréquenté un club-house ou pratiqué un sport; M. de Patoul ? Savez vous que la pratique du sport nécessite également une hydratation importante et une alimentation riche en glucide? N'avez-vous pas constaté que les cafeterias de clubs sportifs offrent également de la petite restauration, ceci afin que nos jeunes ne commencent pas leur activité le ventre vide ou puissent manger à une heure raisonnable.
N'avez vous pas remarqué que c'est également dans ces lieux qu'en hiver, on peut déguster un bon chocolat chaud ou un bon café après un entraînement dans le vent et la pluie?
Vous m'inquiétez, Monsieur de Patoul !
Que proposez-vous à mon collègue Emir Kir? La Cocof et la Région n'auraient-elles pas dû financer le toit de la piscine de Woluwe-Saint-Pierre sous prétexte qu'il couvre un lieu où l'on sert de l'alcool ? Je ne suis pas d'accord!
Par ailleurs, vous généralisez une situation qui est problématique pour une minorité de la population. Quels sportifs croisez vous? Personnellement, je connais de nombreux jeunes qui évitent les sorties du vendredi ou du samedi soir pour être en pleine forme pour le match du lendemain. Par ailleurs, en tant que Ministre de la santé, je souhaite vous rappeler quelques éléments :
- Le sport est une pratique bénéfique pour la santé à tout âge.
- Les professionnels de la promotion de la santé nous incite à la plus grande prudence quant aux messages en matière de consommation vis-à-vis des jeunes. En effet les messages de peur ou d'interdiction sont considérés comme contre-productifs vis-à-vis des adolescents qui ont une tendance spontanée à la prise de risque. Aujourd'hui la communauté Française, compétente en matière de promotion de la santé soutient plutôt des projets d'éducation au choix responsable.
- Par ailleurs, l'existence de ces locaux permettent aussi et ce n'est pas négligeable, une rentrée financière indispensable aux clubs sportifs pour assurer leur viabilité financière. En outre, ces lieux très importants en matière de convivialité sont tenus de respecter les lois en vigueur pour les débits de boisson c'est-à dire notamment, l'interdiction de servir de l'alcool aux moins de 16 ans.
En conclusion, mon collègue et moi n'avons pas l'intention de concevoir une « loi Vandervelde-de Patoul» à l'échelle des club sportifs bruxellois. L'alcool reste un produit licite, moyennant le respect du cadre légal.
Je vous remercie pour votre attention.
vendredi 4 décembre 2009
vendredi 20 novembre 2009
Que cherchent les adversaires de « Brussels Metropilitan Region » ?
Après Overijse et Affligem, une troisième commune du Rand, Meise, vient de voter une motion du Vlaams Belang contre l'initiative « Brussels Metropolitan Region », prise par différentes organisations patronales du pays, nationale, bruxelloise, wallonne et flamande. Présentée également au dernier conseil communal de Beersel, la motion a été rejetée au profit du projet de développement de l'espace urbain autour de Bruxelles du gouvernement flamand (Overleg process Vlaams stedelijk gebied rond Brussels ) qui tourne le dos à la capitale !
Pour rappel, l'ensemble de ces organisations patronales, soutenues par les syndicats, propose un plan d'action ambitieux - et des objectifs - permettant de soutenir et de développer, non seulement l'activité économique de Bruxelles et de son hinterland, mais plus encore la Région métropolitaine bruxelloise dans le concert des grandes métropoles européennes et internationales, de plus en plus en concurrence.
La plupart des grandes villes européennes se sont en effet engagées dans un processus de collaboration institutionnalisée avec leur hinterland respectif et deviennent chaque jour davantage les pôles du développement économique. Dans cette Europe, nous ne pouvons nous permettre de regarder les trains passer et voir les autres métropoles organiser leur développement avec leur hinterland, en restant nous-mêmes, chacun de notre côté, Bruxelles comme sa périphérie, enfermés dans une logique de confinement territorial.
Aussi, que des fédérations patronales - nationale, flamande, bruxelloise et wallonne - puissent présenter un projet commun qui transcende la question des frontières linguistiques, de ses simplismes et de ses replis réducteurs, est une très bonne nouvelle pour nous tous, pour les Bruxellois et pour les habitants des communes de la périphérie. Mais visiblement pas aux yeux de certaines communes qui voient dans l'initiative patronale une dangereuse menace pour le « Vlaamse en landelijke karacter van de streek ».
On a beau répéter que la Région métropolitaine bruxelloise (Bruxelles plus 35 communes – 1.800.000 d'habitants selon les études universitaires) qui représente 30% du PIB, est le moteur essentiel de l'économie belge, on a beau expliquer que son développement concerté et harmonieux ne peut que renforcer son positionnement et son rayonnement, tant économique que politique, sur la scène internationale, au profit de chacune des entités du pays, une certaine Flandre ne veut pas le reconnaître ni le savoir.
Il faut donc aussi répéter, tant les craintes sont grandes, qu'il n'y a dans l'initiative des organisations patronales, comme dans le concept d'une communauté urbaine, aucune volonté d'expansion ou d'annexion de la part de Bruxelles à l'égard des communes qui l'entourent, aucune intention de toucher au caractère flamand de ces communes. Il s'agit de mettre sur pied une structure associant les trois Régions, sans modification ni cession de territoire, pour développer des synergies basée sur une communauté d'intérêts.
Comment comprendre dès lors que des communes veuillent sciemment priver leur population des retombées économiques positives d'un tel projet, les isoler et les affaiblir à ce point ... C'est se tirer une balle dans le pied ! Que cherchent donc alors leurs mandataires, au delà de la préservation du « Vlaams karakter », si ce n'est l'étouffement de la capitale ?
Pour rappel, l'ensemble de ces organisations patronales, soutenues par les syndicats, propose un plan d'action ambitieux - et des objectifs - permettant de soutenir et de développer, non seulement l'activité économique de Bruxelles et de son hinterland, mais plus encore la Région métropolitaine bruxelloise dans le concert des grandes métropoles européennes et internationales, de plus en plus en concurrence.
La plupart des grandes villes européennes se sont en effet engagées dans un processus de collaboration institutionnalisée avec leur hinterland respectif et deviennent chaque jour davantage les pôles du développement économique. Dans cette Europe, nous ne pouvons nous permettre de regarder les trains passer et voir les autres métropoles organiser leur développement avec leur hinterland, en restant nous-mêmes, chacun de notre côté, Bruxelles comme sa périphérie, enfermés dans une logique de confinement territorial.
Aussi, que des fédérations patronales - nationale, flamande, bruxelloise et wallonne - puissent présenter un projet commun qui transcende la question des frontières linguistiques, de ses simplismes et de ses replis réducteurs, est une très bonne nouvelle pour nous tous, pour les Bruxellois et pour les habitants des communes de la périphérie. Mais visiblement pas aux yeux de certaines communes qui voient dans l'initiative patronale une dangereuse menace pour le « Vlaamse en landelijke karacter van de streek ».
On a beau répéter que la Région métropolitaine bruxelloise (Bruxelles plus 35 communes – 1.800.000 d'habitants selon les études universitaires) qui représente 30% du PIB, est le moteur essentiel de l'économie belge, on a beau expliquer que son développement concerté et harmonieux ne peut que renforcer son positionnement et son rayonnement, tant économique que politique, sur la scène internationale, au profit de chacune des entités du pays, une certaine Flandre ne veut pas le reconnaître ni le savoir.
Il faut donc aussi répéter, tant les craintes sont grandes, qu'il n'y a dans l'initiative des organisations patronales, comme dans le concept d'une communauté urbaine, aucune volonté d'expansion ou d'annexion de la part de Bruxelles à l'égard des communes qui l'entourent, aucune intention de toucher au caractère flamand de ces communes. Il s'agit de mettre sur pied une structure associant les trois Régions, sans modification ni cession de territoire, pour développer des synergies basée sur une communauté d'intérêts.
Comment comprendre dès lors que des communes veuillent sciemment priver leur population des retombées économiques positives d'un tel projet, les isoler et les affaiblir à ce point ... C'est se tirer une balle dans le pied ! Que cherchent donc alors leurs mandataires, au delà de la préservation du « Vlaams karakter », si ce n'est l'étouffement de la capitale ?
mardi 3 novembre 2009
Mehdi Carcela : un geste fort, un bel exemple d'intégration
Mehdi Carcela, l'espoir du Standard, âgé de 20 ans, a la double nationalité belgo-marocaine. Retenu par le sélectionneur fédéral, il a finalement décidé de se mettre à la disposition de l'équipe nationale belge et de défendre les couleurs de notre pays lors des prochaines échéances des Diables Rouges. Sélectionné pour les matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, il avait alors renoncé à sa sélection et demandé un délai de réflexion, partagé sans doute entre son attachement à son pays d'origine, le Maroc, et son engagement à l'égard d'un club qui lui a permis de développer ses talents.
C'est une bonne nouvelle pour notre football et pour la Belgique qui aura pour objectif de se qualifier pour l'Euro 2012 organisé par l'Ukraine et la Pologne, avant de songer à la Coupe du monde 2014.
Au delà du monde du football, c'est aussi une bonne nouvelle, un encouragement, un message positif pour tous ceux qui, d'un côté comme de l'autre, oeuvrent à l'intégration harmonieuse dans la ville des communautés d'origine étrangère et ont à coeur de réussir le dialogue interculturel. On peut voir en effet dans la décision de Mehdi Carcela une volonté de s'investir dans un pays qui l'a vu naître, l'a formé et lui a donné sa chance, un geste d'ouverture qui transcende la notion de nationalité, d'autant plus remarqué que les tentations des communautés étrangères de se replier sur elles-mêmes grandissent. Mehdi Carcela leur envoie un signal fort, car il aurait pu opter pour le Maroc, vouloir être reconnu aux yeux de ses pairs avant tout comme Marocain. Par son choix, il n'a pas peur d'être reconnu aussi comme Belge, d'être identifié à la Belgique et à ses ambitions sportives. L'un n'empêche pas l'autre.
Le dialogue interculturel demande que les gens, qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, apprennent à dépasser leurs a priori, leurs peurs ou leurs rancoeurs, à changer leur perception de l’autre. Se tourner vers les autres et participer à des projets communs est une clé du vivre ensemble. A Bruxelles, ville multiculturelle s’il en est, j’ose compter sur la capacité d'accueil réelle des Bruxellois, sur leur tolérance, leur facilité de communication hérités de leur histoire, et tout autant sur le désir et la volonté des personnes issues de l'immigration de prendre part à la vie de la cité, à l'exemple du jeune joueur belgo-marocain.
Enfin, Mehdi Carcela est un symbole d'espoir pour une jeunesse qui en a bien besoin, à Bruxelles en particulier où le chômage des jeunes issus de l’immigration est trop important. Il rejoint d'autres personnalités qui, alliant volonté et travail, ont fait leur chemin dans le sport, les médias, la musique, la mode, le design, sans oublier ceux, nombreux, qui ont créé leur propre entreprise. Ces personnes se sont impliquées dans la vie sociale, économique et culturelle, elles se sont bien insérées sans avoir le sentiment d'avoir dû pour cela renier leur culture et leur identité.
Quand quelqu'un issu de l'immigration réussit, il a un rôle moteur pour les autres, il remplit une fonction exemplaire. C'est autour de ces exemples, avec ces personnes emblématiques que l'on peut décréter une mobilisation générale pour donner des perspectives à des jeunes qui n’en voient pas ou pensent ne pas en avoir, leur redonner confiance, les motiver à construire avec nous leur avenir professionnel. En ces temps de crise aux effets négatifs sur l’emploi, nous avons d’autant plus besoin de cette conviction et de cette mobilisation.
C'est une bonne nouvelle pour notre football et pour la Belgique qui aura pour objectif de se qualifier pour l'Euro 2012 organisé par l'Ukraine et la Pologne, avant de songer à la Coupe du monde 2014.
Au delà du monde du football, c'est aussi une bonne nouvelle, un encouragement, un message positif pour tous ceux qui, d'un côté comme de l'autre, oeuvrent à l'intégration harmonieuse dans la ville des communautés d'origine étrangère et ont à coeur de réussir le dialogue interculturel. On peut voir en effet dans la décision de Mehdi Carcela une volonté de s'investir dans un pays qui l'a vu naître, l'a formé et lui a donné sa chance, un geste d'ouverture qui transcende la notion de nationalité, d'autant plus remarqué que les tentations des communautés étrangères de se replier sur elles-mêmes grandissent. Mehdi Carcela leur envoie un signal fort, car il aurait pu opter pour le Maroc, vouloir être reconnu aux yeux de ses pairs avant tout comme Marocain. Par son choix, il n'a pas peur d'être reconnu aussi comme Belge, d'être identifié à la Belgique et à ses ambitions sportives. L'un n'empêche pas l'autre.
Le dialogue interculturel demande que les gens, qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, apprennent à dépasser leurs a priori, leurs peurs ou leurs rancoeurs, à changer leur perception de l’autre. Se tourner vers les autres et participer à des projets communs est une clé du vivre ensemble. A Bruxelles, ville multiculturelle s’il en est, j’ose compter sur la capacité d'accueil réelle des Bruxellois, sur leur tolérance, leur facilité de communication hérités de leur histoire, et tout autant sur le désir et la volonté des personnes issues de l'immigration de prendre part à la vie de la cité, à l'exemple du jeune joueur belgo-marocain.
Enfin, Mehdi Carcela est un symbole d'espoir pour une jeunesse qui en a bien besoin, à Bruxelles en particulier où le chômage des jeunes issus de l’immigration est trop important. Il rejoint d'autres personnalités qui, alliant volonté et travail, ont fait leur chemin dans le sport, les médias, la musique, la mode, le design, sans oublier ceux, nombreux, qui ont créé leur propre entreprise. Ces personnes se sont impliquées dans la vie sociale, économique et culturelle, elles se sont bien insérées sans avoir le sentiment d'avoir dû pour cela renier leur culture et leur identité.
Quand quelqu'un issu de l'immigration réussit, il a un rôle moteur pour les autres, il remplit une fonction exemplaire. C'est autour de ces exemples, avec ces personnes emblématiques que l'on peut décréter une mobilisation générale pour donner des perspectives à des jeunes qui n’en voient pas ou pensent ne pas en avoir, leur redonner confiance, les motiver à construire avec nous leur avenir professionnel. En ces temps de crise aux effets négatifs sur l’emploi, nous avons d’autant plus besoin de cette conviction et de cette mobilisation.
lundi 5 octobre 2009
Evolution du nombre de faillites : la Région bruxelloise à contre-courant du reste du pays
La presse, sur base des données recueillies à la fin du mois de septembre, s'est en effet fait l'écho ces derniers jours de l'évolution jugée historique du nombre de faillites dans notre pays depuis le début de l'année.
En effet, selon les indicateurs fournis par l'opérateur privé Graydon, la Belgique a enregistré fin septembre 2009 quelque 6798 faillites.
Ce chiffre représente, à l'échelle du pays, une augmentation significative par rapport aux années antérieures à la même période. Ainsi, en septembre 2007, le nombre de faillites enregistrées dans le pays était de 5765. En septembre 2008, ce chiffre se portait à 6020. Par rapport à l'année dernière, le nombre de faillites dans le pays a donc augmenté de 11 %.
Les différentes Régions du pays sont très différemment touchées par cette évolution : des trois Régions, la Flandre est celle qui voit le nombre de faillites croître de manière la plus importante: +20 %, passant de 2852 faillites enregistrées sur les 9 premiers mois de l'année 2008 à quelque 3516 faillites sur les neuf premiers mois de cette année 2009. En Wallonie, cette croissance est de l'ordre de 17,5 % (de 1718 faillites à 2020 faillites).
Par contre, constat notoire, cette observation sur l'augmentation du nombre de faillites n'est pas applicable à la région bruxelloise. En effet, sur les neuf premiers mois de l'année, le nombre de sociétés faillies a diminué à Bruxelles par rapport au mois de septembre de l'année 2008.
Cette baisse est même significative, puisque de 1372 déclarations de faillites enregistrées en septembre 2008, nous en sommes passés à quelque 1262, soit une diminution de l'ordre de 8,6 %. La Région bruxelloise se démarque donc très nettement des deux autres entités fédérées.
Cette observation n'est pas simplement conjoncturelle, puisque cette tendance s'inscrit dans le temps : le mois de septembre est le cinquième mois d'affilée où le nombre de sociétés faillies n'augmente pas par rapport au nombre de sociétés faillies enregistrées l'année précédente à la même période.
En effet, selon les indicateurs fournis par l'opérateur privé Graydon, la Belgique a enregistré fin septembre 2009 quelque 6798 faillites.
Ce chiffre représente, à l'échelle du pays, une augmentation significative par rapport aux années antérieures à la même période. Ainsi, en septembre 2007, le nombre de faillites enregistrées dans le pays était de 5765. En septembre 2008, ce chiffre se portait à 6020. Par rapport à l'année dernière, le nombre de faillites dans le pays a donc augmenté de 11 %.
Les différentes Régions du pays sont très différemment touchées par cette évolution : des trois Régions, la Flandre est celle qui voit le nombre de faillites croître de manière la plus importante: +20 %, passant de 2852 faillites enregistrées sur les 9 premiers mois de l'année 2008 à quelque 3516 faillites sur les neuf premiers mois de cette année 2009. En Wallonie, cette croissance est de l'ordre de 17,5 % (de 1718 faillites à 2020 faillites).
Par contre, constat notoire, cette observation sur l'augmentation du nombre de faillites n'est pas applicable à la région bruxelloise. En effet, sur les neuf premiers mois de l'année, le nombre de sociétés faillies a diminué à Bruxelles par rapport au mois de septembre de l'année 2008.
Cette baisse est même significative, puisque de 1372 déclarations de faillites enregistrées en septembre 2008, nous en sommes passés à quelque 1262, soit une diminution de l'ordre de 8,6 %. La Région bruxelloise se démarque donc très nettement des deux autres entités fédérées.
Cette observation n'est pas simplement conjoncturelle, puisque cette tendance s'inscrit dans le temps : le mois de septembre est le cinquième mois d'affilée où le nombre de sociétés faillies n'augmente pas par rapport au nombre de sociétés faillies enregistrées l'année précédente à la même période.
mardi 29 septembre 2009
Jean-Luc Vanraes privilégie le parking C du Heysel pour le futur stade. OK, mais à une condition : que l'on rattache ce terrain de 31 ha à la RB
Ce mardi matin dans le La Libre Belgique, le ministre bruxellois Jean-Luc Vanraes (VLD) proposait que le futur stade international soit construit sur le parking C du Heysel. La nouvelle implantation serait consacrée au football... alors que les installations du Roi-Baudouin seraient maintenues pour les compétitions d’athlétisme. Soit deux stades à moins de 500 mètres d'intervalle. Ce faisant, Jean-Luc Vanraes n'innove guère et ne se démarque en rien de la position de son prédécesseur Guy Vanhengel.
A Jean-Luc Vanraes, je dis aujourd'hui : « Ok pour le stade sur le parking C du Heysel ! Mais à une seule condition : que le parking C du Heysel soit rattaché au territoire de la Région bruxelloise. On le sait, le parking C se trouve aujourd'hui en Flandre, sur le territoire de la commune de Grimbergen. Il est pour moi inenvisageable que les compétitions nationales et internationales se déroulent sur le territoire de la Flandre : ce serait symboliquement et communautairement très lourd, même si l'emplacement est d'un point de vue technique séduisant : proximité du ring, réduction des nuisances pour les riverains, disponibilité du terrain, ... Par ailleurs, la construction du stade sur le parking C permettrait à la commune de Grimbergen de rafler la mise en termes de recettes fiscales alors que toutes les charges seraient essentiellement supportées par la ville de Bruxelles et la Région bruxelloise. Faisons en sorte que cette enclave de 31 hectares soit rattachée à la Région bruxelloise. Cela ne correspond qu’à 0,0018 % de son territoire.»
A Jean-Luc Vanraes, je dis aujourd'hui : « Ok pour le stade sur le parking C du Heysel ! Mais à une seule condition : que le parking C du Heysel soit rattaché au territoire de la Région bruxelloise. On le sait, le parking C se trouve aujourd'hui en Flandre, sur le territoire de la commune de Grimbergen. Il est pour moi inenvisageable que les compétitions nationales et internationales se déroulent sur le territoire de la Flandre : ce serait symboliquement et communautairement très lourd, même si l'emplacement est d'un point de vue technique séduisant : proximité du ring, réduction des nuisances pour les riverains, disponibilité du terrain, ... Par ailleurs, la construction du stade sur le parking C permettrait à la commune de Grimbergen de rafler la mise en termes de recettes fiscales alors que toutes les charges seraient essentiellement supportées par la ville de Bruxelles et la Région bruxelloise. Faisons en sorte que cette enclave de 31 hectares soit rattachée à la Région bruxelloise. Cela ne correspond qu’à 0,0018 % de son territoire.»
vendredi 25 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
vendredi 28 août 2009
mardi 9 juin 2009
11.767 fois "Merci !"
Je souhaite remercier chaleureusement et personnellement chaque électeur et chaque électrice qui ont choisi de m'accorder leur confiance lors de ces élections du 7 juin pour le Parlement régional bruxellois.
Ces 11 767 voix de préférence me confortent dans le désir et la volonté de mettre en oeuvre toutes mes forces vives pour construire l'avenir de Bruxelles et celui des Bruxellois.
Ces 11 767 voix de préférence me confortent dans le désir et la volonté de mettre en oeuvre toutes mes forces vives pour construire l'avenir de Bruxelles et celui des Bruxellois.
mercredi 3 juin 2009
Reynders veut supprimer ce que le MR a négocié
Ce week-end, Olivier Maingain dénonçait le fait qu'il y ait à Bruxelles une représentation garantie des Flamands au Parlement Bruxellois (17 parlementaires). Aujourd'hui, le président du MR Didier Reynders appuie cette critique de Maingain. Quelle hypocrisie dans le chef du MR ! Il convient en effet de rappeler que la représentation garantie des Flamands au Parlement bruxellois a été négociée sous la législature précédente, lors de ce que l'on a appelé les accords du Lambermont et du Lombard, par le Ministre-Président de l'époque, un certain ... Daniel DUCARME, ancien président du MR. C'était en 2002. A l'époque, le seul parti à ne pas avoir voté cette réforme était... le CDH.
Il est amusant de voir Reynders dire "Non'" aujourd'hui avec force, après avoir dit "Ja" il y a 7 ans; et avoir reproché lors de la confection de l'Orange Bleue à Mme Milquet d'être "Madame Non" dans les dossiers ayant trait aux discussions institutionnelles de 2007-2008.
Il est amusant de voir Reynders dire "Non'" aujourd'hui avec force, après avoir dit "Ja" il y a 7 ans; et avoir reproché lors de la confection de l'Orange Bleue à Mme Milquet d'être "Madame Non" dans les dossiers ayant trait aux discussions institutionnelles de 2007-2008.
vendredi 29 mai 2009
jeudi 28 mai 2009
Comment réagir au baby boom à Bruxelles ?
Interview de Benoît Cerexhe dans l'emission "Le talk elections" sur Rtlinfo
http://video.rtlinfo.be/Video/23112.aspx
http://video.rtlinfo.be/Video/23112.aspx
mercredi 27 mai 2009
mardi 26 mai 2009
Destexhe sur une mauvaise liste ?
Lors de mon « Duel à la Une » avec Alain Destexhe, j'ai voulu très clairement dénoncer les propos de pluis en plus extrêmes de ce candidat qui n'hésite pas à prendre des positions contraires au programme et pratiques défendues par son propre parti. Pour moi, M. Destexhe s'est trompé de liste en choisissant celle d'Armand De Decker Armand.. Il aurait, je le lui ai dit, plus sa place sur celle d'un autre Dedecker, celle de Jean-Marie Dedecker...
lundi 25 mai 2009
vendredi 22 mai 2009
Faut-il un Plan Marshall pour Bruxelles ?
Interview de Benoît Cerexhe dans l'emission "Le talk elections" sur Rtlinfo
http://video.rtlinfo.be/Video/23156.aspx
http://video.rtlinfo.be/Video/23156.aspx
mercredi 20 mai 2009
Comment arriver à une population bruxelloise bilingue ?
Interview de Benoît Cerexhe dans l'emission "Le talk elections" sur Rtlinfo
http://video.rtlinfo.be/Video/23161.aspx
http://video.rtlinfo.be/Video/23161.aspx
mardi 19 mai 2009
Comment améliorer la mobilité à Bruxelles?
Interview de Benoît Cerexhe dans l'emission "Le talk elections" sur Rtlinfo
http://video.rtlinfo.be/Video/23055.aspx
http://video.rtlinfo.be/Video/23055.aspx
lundi 11 mai 2009
« Journée internationale des Infirmiers »
En 2008 à Bruxelles, plus de 400 permis de travail ont été délivrés à de la main d'oeuvre... étrangère
A l'occasion de la journée internationale des Infirmiers, ce mardi 12 mai, le Ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi, Benoît CEREXHE, est particulièrement bien placé pour dire combien il est difficile aujourd'hui de trouver du personnel infirmier à Bruxelles, comme ce l'est dans le reste du pays.
Cette difficulté à trouver du personnel infirmier a, en termes d'emploi, pour première conséquence un recours massif des institutions de soins bruxelloises à du personnel étranger. Pour ces institutions, l'engagement de personnel étranger nécessite des demandes de permis de travail afin d'employer ce personnel dans un cadre légal.
Pour cette main d'œuvre étrangère, occupée dans ce que l'on appelle « une fonction critique », les procédures administratives d'octroi du permis de travail B sont, comme le permet la législation, considérablement raccourcies, vu l'insuffisance d'offre de main d'œuvre dans ce secteur.
Benoît CEREXHE fait remarquer que le recours a de la main d'œuvre étrangère est en progression constante depuis le début de la législature. Cette tendance à Bruxelles se marque plus encore sur les deux dernières années. En 2004, 59 permis de travail de type B ont été ainsi octroyés à des infirmiers étrangers. En 2005, il y en eut 99. L'année 2006 vit 195 demandes de permis satisfaites. En 2007, il y en eut 296.
En 2008, ce ne sont pas moins de 419 permis de travail B qui ont été accordés par les pouvoirs publics à des infirmiers venant de pays extra-communautaires ou de pays membres de la Communauté européenne pour lesquels des restrictions d'accès au marché de l'emploi intérieur subsistaient.
Ainsi, 30 pc des permis de travail accordés en 2008 concernaient du personnel originaire de Roumanie. Les autres pays dont ressortissent les infirmiers étrangers engagés sur le territoire bruxellois sont : la République Démocratique du Congo (19 pc), le Liban (18 pc), le Cameroun (14 pc).
Le Ministre bruxellois Benoît CEREXHE tient à rappeler à tous les jeunes Bruxellois que le métier d'infirmier offre de réelles perspectives d'emploi à Bruxelles et ailleurs dans le pays.
A l'occasion de la journée internationale des Infirmiers, ce mardi 12 mai, le Ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi, Benoît CEREXHE, est particulièrement bien placé pour dire combien il est difficile aujourd'hui de trouver du personnel infirmier à Bruxelles, comme ce l'est dans le reste du pays.
Cette difficulté à trouver du personnel infirmier a, en termes d'emploi, pour première conséquence un recours massif des institutions de soins bruxelloises à du personnel étranger. Pour ces institutions, l'engagement de personnel étranger nécessite des demandes de permis de travail afin d'employer ce personnel dans un cadre légal.
Pour cette main d'œuvre étrangère, occupée dans ce que l'on appelle « une fonction critique », les procédures administratives d'octroi du permis de travail B sont, comme le permet la législation, considérablement raccourcies, vu l'insuffisance d'offre de main d'œuvre dans ce secteur.
Benoît CEREXHE fait remarquer que le recours a de la main d'œuvre étrangère est en progression constante depuis le début de la législature. Cette tendance à Bruxelles se marque plus encore sur les deux dernières années. En 2004, 59 permis de travail de type B ont été ainsi octroyés à des infirmiers étrangers. En 2005, il y en eut 99. L'année 2006 vit 195 demandes de permis satisfaites. En 2007, il y en eut 296.
En 2008, ce ne sont pas moins de 419 permis de travail B qui ont été accordés par les pouvoirs publics à des infirmiers venant de pays extra-communautaires ou de pays membres de la Communauté européenne pour lesquels des restrictions d'accès au marché de l'emploi intérieur subsistaient.
Ainsi, 30 pc des permis de travail accordés en 2008 concernaient du personnel originaire de Roumanie. Les autres pays dont ressortissent les infirmiers étrangers engagés sur le territoire bruxellois sont : la République Démocratique du Congo (19 pc), le Liban (18 pc), le Cameroun (14 pc).
Le Ministre bruxellois Benoît CEREXHE tient à rappeler à tous les jeunes Bruxellois que le métier d'infirmier offre de réelles perspectives d'emploi à Bruxelles et ailleurs dans le pays.
vendredi 8 mai 2009
Fête de l'IRIS : le mépris flamand atteint son summum !!!
Toute la classe politique, tous les gouvernements, tous les Parlements, étaient réunis ce vendredi midi pour la traditionnelle réception officielle que tenait le Parlement bruxellois à l'occasion de la fête de la Région de Bruxelles-Capitale, ce 8 mai. Toute la classe politique était donc présente... sauf les représentants du Gouvernement flamand ! Pas un ministre du gouvernement flamand présent lors de cette réception et lors des discours officiels des présidents du Parlement et du gouvernement bruxellois : pour Benoît CEREXHE, cette absence du Gouvernement flamand est tout simplement intolérable. Elle l'est d'autant plus intolérable que cette année, la réception et les discours officiels sont placés sous le sceau des 20 années d'existence de la Région bruxelloise.
Une fois de plus, la Flandre affiche ainsi son mépris et son dédain. A quatre titres. Cette absence est tout d'abord une marque ostensible de dédain à l'égard de ce qu'est devenue en 20 ans Bruxelles, une Bruxelles qui, jusqu'à nouvel ordre, a été choisie par les autorités flamandes pour être la capitale de leur Communauté.
C'est aussi une forme appuyée de mépris à l'égard de la Belgique ensuite, une Belgique dont la Constitution rappelle qu'elle est composée de 3 Régions à titre égal : la Région Flamande, la Région Wallonne et la Région Bruxelloise.
Ce boycott est aussi un affront à l'encontre des habitants, qu'ils soient francophones, néerlandophones ou allophones, d'une Région qui constitue aujourd'hui le moteur du développement économique des deux autres Régions de notre pays et qui demandent, simplement, à être respectés dans leurs droits et leur vie quotidienne.
Il s'agit enfin d'une forme difficilement acceptable d'arrogance à l'encontre de ceux et celles qui, au lendemain des élections, entendent mener des négociations institutionnelles dans un climat le moins négatif possible, et ce au bénéfice de toutes les populations de notre pays.
Benoît Cerexhe rappelle que sous cette législature il a toujours cherché à développer des collaborations avec la Région flamande. Mais il ajoute par la même occasion que ces collaborations ne peuvent et ne pourront être menées et développées que dans un contexte mutuel où les partenaires se respectent mutuellement. En boudant volontairement la Fête de l'Iris de ce jour, le Gouvernement flamand a tout montré, sauf la moindre forme de respect à l'égard du partenaire bruxellois et des futurs négociateurs des réformes institutionnelles que la Flandre appelle pourtant de ses voeux..
Une fois de plus, la Flandre affiche ainsi son mépris et son dédain. A quatre titres. Cette absence est tout d'abord une marque ostensible de dédain à l'égard de ce qu'est devenue en 20 ans Bruxelles, une Bruxelles qui, jusqu'à nouvel ordre, a été choisie par les autorités flamandes pour être la capitale de leur Communauté.
C'est aussi une forme appuyée de mépris à l'égard de la Belgique ensuite, une Belgique dont la Constitution rappelle qu'elle est composée de 3 Régions à titre égal : la Région Flamande, la Région Wallonne et la Région Bruxelloise.
Ce boycott est aussi un affront à l'encontre des habitants, qu'ils soient francophones, néerlandophones ou allophones, d'une Région qui constitue aujourd'hui le moteur du développement économique des deux autres Régions de notre pays et qui demandent, simplement, à être respectés dans leurs droits et leur vie quotidienne.
Il s'agit enfin d'une forme difficilement acceptable d'arrogance à l'encontre de ceux et celles qui, au lendemain des élections, entendent mener des négociations institutionnelles dans un climat le moins négatif possible, et ce au bénéfice de toutes les populations de notre pays.
Benoît Cerexhe rappelle que sous cette législature il a toujours cherché à développer des collaborations avec la Région flamande. Mais il ajoute par la même occasion que ces collaborations ne peuvent et ne pourront être menées et développées que dans un contexte mutuel où les partenaires se respectent mutuellement. En boudant volontairement la Fête de l'Iris de ce jour, le Gouvernement flamand a tout montré, sauf la moindre forme de respect à l'égard du partenaire bruxellois et des futurs négociateurs des réformes institutionnelles que la Flandre appelle pourtant de ses voeux..
jeudi 7 mai 2009
Départ de Cargo-B de Zaventem : pas question de faire marche arrière !!!
Pour Benoît CEREXHE, ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi, l'annonce de la société Cargo-B de quitter l'aéroport de Bruxelles-National, ne peut en aucun cas justifier une marche arrière du gouvernement fédéral dans la détermination des émissions de bruit admissibles par avion («les quota count individuels » ou QCI) au départ et à l'arrivée de Zaventem.
En ce domaine, la plus grande fermeté doit rester de mise, comme elle le fut en 2004 lors des négociations quant au développement ou non des activités de DHL à Bruxelles-National. Pour Benoît CEREXHE, il ne peut, en cette question, être question de faire valoir un quelconque chantage à l'emploi ou au non-développement économique ; les critères de santé des riverains et des populations survolées doit primer sur toute autre considération.
On le sait, de nouveaux quota count individuels maximaux ont, fin 2008, été fixés par le gouvernement fédéral. Ces nouvelles limites d'émission de bruit par avion visent très clairement à accroître les plages horaires durant lesquelles les avions les plus bruyants sont interdits de décollage et d'atterrissage à Bruxelles-National. Ainsi, ces nouvelles dispositions repoussent en semaine d'une heure au matin le départ des avions plus bruyants et écourtent de manière sensible en soirée la période durant laquelle les aéronefs les plus polluants peuvent décoller ou atterrir. La nouvelle grille crée également des périodes de calme absolu durant les nuits de week-end.
Par ailleurs, Benoît CEREXHE demande au gouvernement fédéral qu'il prenne sans tarder ses responsabilités quant à la définition des routes et des normes de vent. L'accord sur les normes de bruit et le schéma d'utilisation des pistes ne saurait exonérer le gouvernement fédéral d'une décision rapide et respectueuse des décisions de justice quant à la détermination des routes et des normes de vent.
A ce titre, Benoît CEREXHE rappelle que l'accord final devra respecter les trois principes suivants :
- le principe de précaution, qui veut que l'on utilise prioritairement les pistes les plus sûres ;
- le principe de survol des zones les moins densément peuplées
- le principe de retour aux normes de vent historiques, les seules qui n'ont jamais été contestées par les autorités judiciaires.
Par ailleurs, Benoît CEREXHE invite le gouvernement fédéral et Brussels Airport à suivre l'exemple de la Région wallonne en matière d'isolation et d'expropriation d'habitations dans les zones riveraines de l'aéroport. A Liège, ce sont plus de 6000 maisons qui ont bénéficié de cette politique, laquelle permet de concentrer les survols sur les zones isolées ou expropriées. Autour de l'aéroport de Bruxelles-National, au contraire, de nombreux permis de bâtir continuent d'être délivrés dans les zones riveraines.
En ce domaine, la plus grande fermeté doit rester de mise, comme elle le fut en 2004 lors des négociations quant au développement ou non des activités de DHL à Bruxelles-National. Pour Benoît CEREXHE, il ne peut, en cette question, être question de faire valoir un quelconque chantage à l'emploi ou au non-développement économique ; les critères de santé des riverains et des populations survolées doit primer sur toute autre considération.
On le sait, de nouveaux quota count individuels maximaux ont, fin 2008, été fixés par le gouvernement fédéral. Ces nouvelles limites d'émission de bruit par avion visent très clairement à accroître les plages horaires durant lesquelles les avions les plus bruyants sont interdits de décollage et d'atterrissage à Bruxelles-National. Ainsi, ces nouvelles dispositions repoussent en semaine d'une heure au matin le départ des avions plus bruyants et écourtent de manière sensible en soirée la période durant laquelle les aéronefs les plus polluants peuvent décoller ou atterrir. La nouvelle grille crée également des périodes de calme absolu durant les nuits de week-end.
Par ailleurs, Benoît CEREXHE demande au gouvernement fédéral qu'il prenne sans tarder ses responsabilités quant à la définition des routes et des normes de vent. L'accord sur les normes de bruit et le schéma d'utilisation des pistes ne saurait exonérer le gouvernement fédéral d'une décision rapide et respectueuse des décisions de justice quant à la détermination des routes et des normes de vent.
A ce titre, Benoît CEREXHE rappelle que l'accord final devra respecter les trois principes suivants :
- le principe de précaution, qui veut que l'on utilise prioritairement les pistes les plus sûres ;
- le principe de survol des zones les moins densément peuplées
- le principe de retour aux normes de vent historiques, les seules qui n'ont jamais été contestées par les autorités judiciaires.
Par ailleurs, Benoît CEREXHE invite le gouvernement fédéral et Brussels Airport à suivre l'exemple de la Région wallonne en matière d'isolation et d'expropriation d'habitations dans les zones riveraines de l'aéroport. A Liège, ce sont plus de 6000 maisons qui ont bénéficié de cette politique, laquelle permet de concentrer les survols sur les zones isolées ou expropriées. Autour de l'aéroport de Bruxelles-National, au contraire, de nombreux permis de bâtir continuent d'être délivrés dans les zones riveraines.
mercredi 6 mai 2009
Téléchargez mon affiche de campagne

N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez d'autres supports de campagne ou si vous désirez me faire part de vos suggestions ou de vos réactions.
D'avance, un très grand merci pour votre engagement. Ensemble, osons Bruxelles!
benoit@cerexhe.be
Téléchargement sur: http://www.cerexhe.be/contenu_detail.php?mode=detail&rubrique=actualite&id=151
mardi 5 mai 2009
lundi 4 mai 2009
jeudi 30 avril 2009
mercredi 29 avril 2009
Un excellent slogan !
Le MR bruxellois a donc présenté son programme à la presse ce mardi. Avec un slogan « Le MR, le parti du changement ! ». Je vais vous surprendre : c'est un excellent slogan, le parfait reflet de la réalité !
En effet, le MR, en 5 ans, n'a-t-il pas changé 4 fois de Ministre-Président... ?
Le MR ? C'est effectivement le parti du changement...de ministres-présidents !
En effet, le MR, en 5 ans, n'a-t-il pas changé 4 fois de Ministre-Président... ?
Le MR ? C'est effectivement le parti du changement...de ministres-présidents !
mardi 28 avril 2009
Empreintes et engagement en matière environnementale
Je me suis engagé pour diminuer mon empreinte écologique. Et je suis évidemment heureux et fier de constater que je me retrouve classé comme le meilleur à Bruxelles par le « Le Soir », avec 2,5 ha.. Il y a des gestes simples qui peuvent être posés chaque jour et qui, au final, sont très porteurs. J'ai envie de faire passer le message : pensons-y, osons changer nos habitudes! Un peu de chauffage en moins, une bonne isolation, des ampoules économiques, éteindre les appareils électriques, marcher plutôt que prendre la voiture pour les petits déplacements, utiliser les transports publics... Sans jamais devenir sectaire. Je crois qu'en la matière, rien ne vaut l'engagement personnel ! Et puis aussi l'engagement professionnel: ainsi mon cabinet est le premier en Belgique à être neutre en CO2.
lundi 27 avril 2009
jeudi 23 avril 2009
mardi 21 avril 2009
Présentation et démonstration d'un robot « câlineur » unique en son genre créé par la VUB pour consoler les enfants malades
Présentation et la démonstration d'un robot "câlineur" destiné à soulager la souffrance psychique des enfants hospitalisés. Cette conférence de presse se tenait à la VUB, en présence des Ministres bruxellois Benoît Cerexhe te Guy Vanhengel, et de l'équipe des chercheurs du laboratoire de la section Robotics & Multibody Mechanics Group, dirigé par le Professeur Lefeber de la VUB, qui ont mis au point ce prototype unique en son genre.

Vidéo:
http://videos.sudpresse.be/miss-belgique/zeynep-sever-assure-ses-seins-pour-la-bonne-cause-i-video_7bec82ccf.html

Vidéo:
http://videos.sudpresse.be/miss-belgique/zeynep-sever-assure-ses-seins-pour-la-bonne-cause-i-video_7bec82ccf.html
Miss Belgique assure ses seins pour promouvoir le mammotest à Bruxelles
Miss Belgique 2009, Zeynep Sever, et sa maman vont prêter leur nom et leur image au profit d'une campagne pour le dépistage du cancer du sein en région bruxelloise, annoncent lundi l'asbl Brumammo et la Commission communautaire commune (COCOM).
Vidéo:
http://videos.sudpresse.be/miss-belgique/zeynep-sever-assure-ses-seins-pour-la-bonne-cause-i-video_7bec82ccf.html
Vidéo:
http://videos.sudpresse.be/miss-belgique/zeynep-sever-assure-ses-seins-pour-la-bonne-cause-i-video_7bec82ccf.html
lundi 20 avril 2009
lundi 6 avril 2009
vendredi 3 avril 2009
jeudi 2 avril 2009
« Villo » victime de la dispersion des compétences !
La Conférence des Bourgmestres de la Région bruxelloise a pris position dans le dossier des vélos partagés, baptisés « Villo ». Ils soutiennent soi-disant l'initiative mais ils refusent certaines dispositions du système, notamment le renoncement à la taxation des dispositifs publicitaires. Cette attitude schizophrène est un coup dur porté à l'économie d'un projet ambitieux, enfin à la mesure de la capitale et répondant aux défis conjoints de la mobilité et de l'environnement.
Mais plus encore, voilà bien une preuve de plus que, dans certaines matières, comme la mobilité ou les infrastructures, on ne gère pas une ville comme Bruxelles avec 19 entités qui ont 19 visions distinctes, mènent 19 politiques différentes et qui disposent d'un pouvoir de décision très important sur leur territoire
La dispersion des compétences est source de nombreuses difficultés de gestion. La politique de la ville suppose une cohérence, de la coordination, une vision globale et c'est le niveau régional qui peut l'assurer. Que l'on ne voit pas dans mes propos une volonté larvée de supprimer les communes – elles ont un rôle de proximité essentiel à jouer auprès de la population – mais avant tout un souci d'efficacité, pour le bénéfice de tous les Bruxellois !
Mais plus encore, voilà bien une preuve de plus que, dans certaines matières, comme la mobilité ou les infrastructures, on ne gère pas une ville comme Bruxelles avec 19 entités qui ont 19 visions distinctes, mènent 19 politiques différentes et qui disposent d'un pouvoir de décision très important sur leur territoire
La dispersion des compétences est source de nombreuses difficultés de gestion. La politique de la ville suppose une cohérence, de la coordination, une vision globale et c'est le niveau régional qui peut l'assurer. Que l'on ne voit pas dans mes propos une volonté larvée de supprimer les communes – elles ont un rôle de proximité essentiel à jouer auprès de la population – mais avant tout un souci d'efficacité, pour le bénéfice de tous les Bruxellois !
vendredi 27 mars 2009
lundi 23 mars 2009
Un nouveau service de crise pour les patrons
La Région de Bruxelles-Capitale réunit depuis plusieurs semaines une « Task-force » de crise, sous le leadership du Ministre de l’Economie. Elle se compose des institutions bruxelloises « économiques » et des partenaires sociaux. Des mesures concrètes ont déjà été prises. A leur demande et dès ce lundi 23 mars, j'ai mis en place un dispositif d’information et d’accompagnement spécifique. Il va permettre aux dirigeants d’entreprise qui font face à des problèmes de financement ou des difficultés de trésorerie de trouver rapidement des solutions concrètes. Pour faciliter l’accès à toutes les mesures concrètes prises récemment par la Région de Bruxelles-Capitale, la task-force de crise a confié à l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE), le développement d’une interface unique. Cette interface, opérationnelle dès ce lundi 23 mars, se compose d’un numéro vert 0800 14 635, d’un site internet www.brubiz.be et d’une adresse email help@brubiz.be. Des conseillers aideront les entrepreneurs en toute confidentialité, tous les jours ouvrables. Une campagne d’information orchestrée par l’ABE débute également ce lundi 23 mars par des spots radios, des emailings et des folders.
mercredi 18 mars 2009
Le métro, une solution d'avenir ...
A partir du 4 avril, les lignes de métro changent. Elles changent de nom. Elles changent de terminus. Cette modification ne doit pas faire oublier qu'il est, à mes yeux, important de développer le transport en commun souterrain à Bruxelles.
Oui, il faudra créer de nouvelles lignes de métro dans notre capitale. Le métro est la seule forme de transport en commun à ne pas devoir subir les problèmes toujours accrus des encombrements routiers. Aujourd'hui, l'on tente de pallier tant bien que mal les pertes de vitesse commerciale en mettant certains tronçons d'une même voirie en sens unique. Certes, cela limite le trafic sur les voiries concernées mais accroît la pression sur les voiries avoisinantes, en général plus densément peuplées.
Par ailleurs, une ligne de métro s'avèrera indispensable pour desservir directement les parkings de dissuasion du nord et du sud de Bruxelles, tout en desservant les futurs logements et futures infrastructures qui s'édifieront sur le site actuel de Schaerbeek-Formation.
La construction de nouvelles lignes de métro ne peut être un tabou. Car seul le métro apparaît sur le long terme comme la solution d'avenir pour Bruxelles, que ce soit pour limiter la pression automobile venant de l'extérieur (des navetteurs) que pour desservir correctement les habitants des communes de la seconde couronne de notre Région.
Oui, il faudra créer de nouvelles lignes de métro dans notre capitale. Le métro est la seule forme de transport en commun à ne pas devoir subir les problèmes toujours accrus des encombrements routiers. Aujourd'hui, l'on tente de pallier tant bien que mal les pertes de vitesse commerciale en mettant certains tronçons d'une même voirie en sens unique. Certes, cela limite le trafic sur les voiries concernées mais accroît la pression sur les voiries avoisinantes, en général plus densément peuplées.
Par ailleurs, une ligne de métro s'avèrera indispensable pour desservir directement les parkings de dissuasion du nord et du sud de Bruxelles, tout en desservant les futurs logements et futures infrastructures qui s'édifieront sur le site actuel de Schaerbeek-Formation.
La construction de nouvelles lignes de métro ne peut être un tabou. Car seul le métro apparaît sur le long terme comme la solution d'avenir pour Bruxelles, que ce soit pour limiter la pression automobile venant de l'extérieur (des navetteurs) que pour desservir correctement les habitants des communes de la seconde couronne de notre Région.
Quand le tourisme donne à Bruxelles et la Belgique une vraie valeur ajoutée ....
Cette semaine, Bruxelles s'est mise aux couleurs du tourisme d'affaires. Une semaine entière est consacrée à ce que les professionnels du secteur appellent la « Meeting industry » (voir http://www.brusselsmeetingweek.be). Le secteur du tourisme -et du tourisme d'affaires en particulier - est particulièrement important pour Bruxelles, puisqu'il génère, dans les hôtels, dans l'Horeca, dans les commerces, dans les entreprises qui accueillent et organisent des rencontres, des réunions et des congrès, plus de 25.000 emplois dans notre capitale. C'est par ailleurs une activité économique dans laquelle les Bruxelloises et les Bruxellois sont mieux représentés que dans d'autres secteurs. Par nature, cette activité est également non délocalisable ; elle représente donc pour Bruxelles un vivier d'emplois à venir particulièrement porteur. De nombreuses initiatives ont été prises sous cette législature pour renforcer la qualité de l'accueil des congressistes à Bruxelles. Il faudra sous la législature prochaine poursuivre et amplifier ces efforts : l'année 2009 marquera la réouverture du Palais des Congrès. Très vite, il nous faudra construire un deuxième centre de congrès, un centre de congrès de grande capacité, capable d'accueillir des manifestations d'envergure européenne et internationale.
En marge de cette « Brussels Meeting Week », je me suis intéressé aux sites internet promouvant la Région bruxelloise. Il y a quelques années, je m'étais étonné que lorsque l'internaute tapait « www.visitbrussels.be » il était redirigé sur un site mettant en homepage la bonne ville de .. Bruges. J'avais écrit au Ministre du Tourisme flamand – le NVA Geert Bourgeois – pour dénoncer cette appropriation. Depuis, la homepage de ce site – propriété de l'Office du Tourisme flamand - présente une photo de Bruxelles... et de la Fondation Jacques Brel (qui ne portait pas spécialement les politiques flamands dans son coeur).
Il est d'ailleurs curieux d'observer comment la Flandre, si prompte à s'affirmer comme telle à l'étranger, utilise et détourne, pour son image, les termes Bruxelles et Belgique lorsqu'il s'agit de faire sa promotion sur les marchés touristiques étrangers. Ainsi, le site http://www.visitbrussels.be est directement dérouté vers http://www.visitflanders.be ; le site http://www.meetingpointbelgium.be est, lui, entièrement dévolu à la promotion du Nord du pays ; et l'on notera encore qu'il en est de même avec le site http://www.tourismebelgique.com...
Les optimistes, et j'en suis, diront en lisant ceci que finalement rien n'est perdu : pour les hommes politiques flamands, la Belgique et Bruxelles apportent encore et toujours une vraie valeur ajoutée...
En marge de cette « Brussels Meeting Week », je me suis intéressé aux sites internet promouvant la Région bruxelloise. Il y a quelques années, je m'étais étonné que lorsque l'internaute tapait « www.visitbrussels.be » il était redirigé sur un site mettant en homepage la bonne ville de .. Bruges. J'avais écrit au Ministre du Tourisme flamand – le NVA Geert Bourgeois – pour dénoncer cette appropriation. Depuis, la homepage de ce site – propriété de l'Office du Tourisme flamand - présente une photo de Bruxelles... et de la Fondation Jacques Brel (qui ne portait pas spécialement les politiques flamands dans son coeur).
Il est d'ailleurs curieux d'observer comment la Flandre, si prompte à s'affirmer comme telle à l'étranger, utilise et détourne, pour son image, les termes Bruxelles et Belgique lorsqu'il s'agit de faire sa promotion sur les marchés touristiques étrangers. Ainsi, le site http://www.visitbrussels.be est directement dérouté vers http://www.visitflanders.be ; le site http://www.meetingpointbelgium.be est, lui, entièrement dévolu à la promotion du Nord du pays ; et l'on notera encore qu'il en est de même avec le site http://www.tourismebelgique.com...
Les optimistes, et j'en suis, diront en lisant ceci que finalement rien n'est perdu : pour les hommes politiques flamands, la Belgique et Bruxelles apportent encore et toujours une vraie valeur ajoutée...
mardi 17 mars 2009
Bruxelles, ville des mots 2009 … De l’orthographe à l’ortografe ? De francophone à francofone ?
Une langue vit, évolue, bouge comme ceux qui la parlent, son vocabulaire s’enrichit au rythme des changements et des innovations de la société. Il ne faut pas bien sûr brider notre belle langue française ni la figer dans des tournures et des conventions obsolètes, mais pour autant faut-il en réformer l’orthographe pour la simplifier ? Je n’en suis pas si sûr. La créativité va de paire avec la rigueur. Les plus beaux poèmes de la langue française ont été écrits en alexandrins. Je ne pense pas qu’avec une orthographe plus facile, nous écririons mieux et serions plus inventifs. Et puis ne serait-il pas dommage de perdre la trace de l’origine des mots qui leur donne de l’épaisseur et en facilite la compréhension ?
Tout autant que de liberté, la créativité a besoin de contraintes, la communication de règles et de codes. Et une ambiance décalée, de règles à transgresser !
Tout autant que de liberté, la créativité a besoin de contraintes, la communication de règles et de codes. Et une ambiance décalée, de règles à transgresser !
Sans-papiers : mobilisation contre la honte
La société civile se mobilise très largement et tous azimuts pour les sans-papiers laissés dans une incertitude depuis des années et en particulier inadmissible depuis plus d’un an. Je ne peux qu’approuver et soutenir son action. Combien de temps le gouvernement fédéral sera-t-il l’otage d’un parti qui, pour des raisons purement et bassement électoralistes, empêche la coalition de respecter ses engagements ? J’ose espérer que le Premier ministre saura convaincre son partenaire récalcitrant que laisser pourrir un tel dossier, non seulement c’est faire fi de la dignité humaine, mais c’est aussi faire beaucoup de tort à l’image de la Belgique
lundi 16 mars 2009
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