vendredi 8 mai 2009

Fête de l'IRIS : le mépris flamand atteint son summum !!!

Toute la classe politique, tous les gouvernements, tous les Parlements, étaient réunis ce vendredi midi pour la traditionnelle réception officielle que tenait le Parlement bruxellois à l'occasion de la fête de la Région de Bruxelles-Capitale, ce 8 mai. Toute la classe politique était donc présente... sauf les représentants du Gouvernement flamand ! Pas un ministre du gouvernement flamand présent lors de cette réception et lors des discours officiels des présidents du Parlement et du gouvernement bruxellois : pour Benoît CEREXHE, cette absence du Gouvernement flamand est tout simplement intolérable. Elle l'est d'autant plus intolérable que cette année, la réception et les discours officiels sont placés sous le sceau des 20 années d'existence de la Région bruxelloise.

Une fois de plus, la Flandre affiche ainsi son mépris et son dédain. A quatre titres. Cette absence est tout d'abord une marque ostensible de dédain à l'égard de ce qu'est devenue en 20 ans Bruxelles, une Bruxelles qui, jusqu'à nouvel ordre, a été choisie par les autorités flamandes pour être la capitale de leur Communauté.

C'est aussi une forme appuyée de mépris à l'égard de la Belgique ensuite, une Belgique dont la Constitution rappelle qu'elle est composée de 3 Régions à titre égal : la Région Flamande, la Région Wallonne et la Région Bruxelloise.

Ce boycott est aussi un affront à l'encontre des habitants, qu'ils soient francophones, néerlandophones ou allophones, d'une Région qui constitue aujourd'hui le moteur du développement économique des deux autres Régions de notre pays et qui demandent, simplement, à être respectés dans leurs droits et leur vie quotidienne.

Il s'agit enfin d'une forme difficilement acceptable d'arrogance à l'encontre de ceux et celles qui, au lendemain des élections, entendent mener des négociations institutionnelles dans un climat le moins négatif possible, et ce au bénéfice de toutes les populations de notre pays.

Benoît Cerexhe rappelle que sous cette législature il a toujours cherché à développer des collaborations avec la Région flamande. Mais il ajoute par la même occasion que ces collaborations ne peuvent et ne pourront être menées et développées que dans un contexte mutuel où les partenaires se respectent mutuellement. En boudant volontairement la Fête de l'Iris de ce jour, le Gouvernement flamand a tout montré, sauf la moindre forme de respect à l'égard du partenaire bruxellois et des futurs négociateurs des réformes institutionnelles que la Flandre appelle pourtant de ses voeux..

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