jeudi 7 mai 2009

Départ de Cargo-B de Zaventem : pas question de faire marche arrière !!!

Pour Benoît CEREXHE, ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi, l'annonce de la société Cargo-B de quitter l'aéroport de Bruxelles-National, ne peut en aucun cas justifier une marche arrière du gouvernement fédéral dans la détermination des émissions de bruit admissibles par avion («les quota count individuels » ou QCI) au départ et à l'arrivée de Zaventem.

En ce domaine, la plus grande fermeté doit rester de mise, comme elle le fut en 2004 lors des négociations quant au développement ou non des activités de DHL à Bruxelles-National. Pour Benoît CEREXHE, il ne peut, en cette question, être question de faire valoir un quelconque chantage à l'emploi ou au non-développement économique ; les critères de santé des riverains et des populations survolées doit primer sur toute autre considération.

On le sait, de nouveaux quota count individuels maximaux ont, fin 2008, été fixés par le gouvernement fédéral. Ces nouvelles limites d'émission de bruit par avion visent très clairement à accroître les plages horaires durant lesquelles les avions les plus bruyants sont interdits de décollage et d'atterrissage à Bruxelles-National. Ainsi, ces nouvelles dispositions repoussent en semaine d'une heure au matin le départ des avions plus bruyants et écourtent de manière sensible en soirée la période durant laquelle les aéronefs les plus polluants peuvent décoller ou atterrir. La nouvelle grille crée également des périodes de calme absolu durant les nuits de week-end.

Par ailleurs, Benoît CEREXHE demande au gouvernement fédéral qu'il prenne sans tarder ses responsabilités quant à la définition des routes et des normes de vent. L'accord sur les normes de bruit et le schéma d'utilisation des pistes ne saurait exonérer le gouvernement fédéral d'une décision rapide et respectueuse des décisions de justice quant à la détermination des routes et des normes de vent.

A ce titre, Benoît CEREXHE rappelle que l'accord final devra respecter les trois principes suivants :
- le principe de précaution, qui veut que l'on utilise prioritairement les pistes les plus sûres ;
- le principe de survol des zones les moins densément peuplées
- le principe de retour aux normes de vent historiques, les seules qui n'ont jamais été contestées par les autorités judiciaires.

Par ailleurs, Benoît CEREXHE invite le gouvernement fédéral et Brussels Airport à suivre l'exemple de la Région wallonne en matière d'isolation et d'expropriation d'habitations dans les zones riveraines de l'aéroport. A Liège, ce sont plus de 6000 maisons qui ont bénéficié de cette politique, laquelle permet de concentrer les survols sur les zones isolées ou expropriées. Autour de l'aéroport de Bruxelles-National, au contraire, de nombreux permis de bâtir continuent d'être délivrés dans les zones riveraines.

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