La Conférence des Bourgmestres de la Région bruxelloise a pris position dans le dossier des vélos partagés, baptisés « Villo ». Ils soutiennent soi-disant l'initiative mais ils refusent certaines dispositions du système, notamment le renoncement à la taxation des dispositifs publicitaires. Cette attitude schizophrène est un coup dur porté à l'économie d'un projet ambitieux, enfin à la mesure de la capitale et répondant aux défis conjoints de la mobilité et de l'environnement.
Mais plus encore, voilà bien une preuve de plus que, dans certaines matières, comme la mobilité ou les infrastructures, on ne gère pas une ville comme Bruxelles avec 19 entités qui ont 19 visions distinctes, mènent 19 politiques différentes et qui disposent d'un pouvoir de décision très important sur leur territoire
La dispersion des compétences est source de nombreuses difficultés de gestion. La politique de la ville suppose une cohérence, de la coordination, une vision globale et c'est le niveau régional qui peut l'assurer. Que l'on ne voit pas dans mes propos une volonté larvée de supprimer les communes – elles ont un rôle de proximité essentiel à jouer auprès de la population – mais avant tout un souci d'efficacité, pour le bénéfice de tous les Bruxellois !
jeudi 2 avril 2009
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